Làng chuồn chuồn – Le village des libellules

Au départ simple jouet, ce bout de bambou qui semble être animé est devenu un trésor de l’artisanat vietnamien. 

Que peu continue à produire. Peut-être une ou deux boutiques dans le vieux quartier de Hanoi en proposent encore ; j’ai eu la chance (Merci Typic Travel !) de rencontrer un des derniers magiciens de la « chance, force et amour », c’est ce que symbolise la bestiole. He ! Faut au moins ca pour que je post un article !

D’abord, faut… du bambou. Oui. Du nord : de Hoa Binh, Tuyên Quang ou de Vinh Phuc. C’est pas à côté, tu vois. Mais les bambous y sont plus flexibles, durables et résistants aux termites que d’autres, ailleurs.

Après, il te faut tout le savoir-faire de l’artisan : il utilise le pied du tronc pour faire le corps, il ôte l’écorce et débite des tronçons de 7cm, 12cm, 14cm ou 20cm de long en fonction du format voulu. Pour faire les ailes, la partie supérieure souple du bambou est utilisée. Chaque bout de bambou est coupé pour former le corps de la libellule, dont chaque côté est muni de deux petits trous où sont fixées les ailes. Puis la fin du corps est taillée et courbée pour faire la queue. Un coup de peinture et hop ! Le bout vachement pointu du ‘bec’ fait qu’elle tient en équilibre sur ton doigt, elle semble voler…

Il y a, tu t’en doutes, tout une symbolique de la bestiole que peut-être, un jour, je te raconterai…