Chợ Đồng Xuân - Hà Nôi
Ce soir, j'ai envie de te parler de chez moi, de Ha Noi, ma ville d'adoption... Bah... Je dois être un incorrigible sentimental, au fond...

























Le marché, c'est avoir couru, tu vois ? Quelque soit le mutivers dans lequel t'es arrivé, d'ailleurs...
Je vais te parler du marché couvert. (C'est le titre du post, en fait ; héhé, tu vas bientôt parler vietnamien aussi mal que moi !). Parce que les marchés c'est la vie, c'est l'immersion, c'est des chocs, des rencontres, des odeurs, des bruits, des vies, des instants. Et des arrêts.
C'est des marchandages et des sourires complices quand la gamine apprend à taillader la noix de coco et que sa grand-mère râle : elle va finir par bousiller mon couteau/sabre/arme blanche non cataloguée, cette petite ! C'est ces femmes qui dorment n'importe où, parce que épuisées, parce que juste un mauvais bol de nouilles dans le ventre. C'est les verres de thé de bambou qui dansent sur des tables de dinette et que les hommes boivent à longueur de journée, délaissant parfois leur pipe à eau. C'est des mobylettes shootées à la sueur qui - putain comment ça roule encore ? - qui les mènent vers l'à peu près du moment.
C'est des quais de déchargement d'un autre âge à peine surveillés par un temple lui aussi vieillissant d'être en vie.
Sur Dong Xuan, les fruits et légumes, c'est dehors. Pas comme à Da Nang. Et la plupart des trucs sont morts, on dirait, ici. Ou alors ils font vachement bien semblant...


























Le marché, c'est avoir couru, tu vois ? Quelque soit le mutivers dans lequel t'es arrivé, d'ailleurs...
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